lundi 27 mars 2017

Orgueil sans préjugé

Illustrations : Vilela Valentin








J'ai tant d'amour à te donner
Que ma vie n'y suffira pas.
Je n'ai de cesse de m'occuper
À te combler avant mon trépas.




















De ce dessein, je fais le vœu,
De ne jamais faillir à ma tâche.
De baigner ton cœur généreux
De mon amour, sans relâche.














Tu as mes jours et mes nuits,
En ces vers, je t'offre l'éternité
De mes sentiments épanouis.
À notre amour, l'immortalité !



















Je n'ai rien trouvé de mieux
Que la poésie, en héritage,
Pour t'honorer comme un dieu,
Te faire parvenir ce message.



















De mon cœur transi, je soutire
Sa quintessence et la matière
À ces écrits que tu m’inspires.
À mon amour plus de barrières !





















Pour toi, l'encre coule à flots.
Pour ne point qu'ils s'envolent,
Ma plume pérennise en mots,
Cette passion qui me console,










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De ma vie passée aux galères.
J'oublie peu à peu les chaînes.
Avec toi, je pars en croisière,
Je ne puis refuser cette aubaine.









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Pour toi, je noircirai les pages
Blanches de ma vie de ces vers.
L'amour n'est point un mirage,
Avec toi, j'en oublie les revers.












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À cette passion qui nous unit,
Sa glorification en ce recueil.
Je le consens, sans hypocrisie,
Cet amour la fait mon orgueil.


Christian Bailly
Tous droit/s réservés
18/02/2013


samedi 25 mars 2017

T’aimer, c'est…

Illustrations : Peintre David Gilmore - Photographe Dylan Rosser 





 T’aimer, c'est…

M'extasier de ta beauté,
Remercier ta mère de t'avoir enfanté.
Remercier le destin,
De me réveiller à tes côtés chaque matin.

Sur toi voir le printemps se poser
À travers un rayon de soleil apprivoisé,
Voir bourgeonner ton désir,
Contempler ton plaisir, le voir fleurir.












T’aimer, c'est…

Regarder ta chair frissonner
Sous les caresses de la brise fortunée,
M'émerveiller de tes trésors,
De ta vigueur qui prend son essor.

Lire dans l'éclat de tes yeux
Les ambitions de ton désir impétueux,
Écouter ton cœur s'emballer,
Et entendre tes soupirs me supplier.














T’aimer, c'est…

Reconnaître mes privilèges,
Mon droit de commettre un sacrilège,
En toute impunité,
Sur l'autel de l'amour, t'immoler.

T’aimer, ce n’est que du Bonheur,
Tout simplement …

Je bénis mon infortune,
Sans elle, de t'aimer, j'ignorerais la fortune.
Je bénis les circonstances,
Elles ont fait de toi ma providence.







Christian Bailly
Tous droits réservés 
06/02/2013



jeudi 23 mars 2017

C'est maintenant !

Illustration : Christian Bailly - Gay Pride Paris 2016











L'égalité, c'est maintenant !
Par amour tout simplement,
Pour effacer la ségrégation,
Pour oublier les humiliations.




















L'égalité, c'est maintenant !
Pour prendre le tournant,
Pour une société tolérante,
Une communauté aimante.











L'égalité, c'est maintenant !
Pour oublier nos différends,
Effacer enfin la méfiance,
Accepter nos différences.























L'égalité, c'est maintenant !
Pour aimer, être parents,
Pour tous partager l'amour,
Au-delà des beaux discours.













L'égalité, c'est maintenant !
Pour enfin aller de l'avant,
L'union pour tous équitable,
En tant que contribuables.



L'égalité, c'est maintenant !
Cela se doit légitimement,
Qu'enfin les lois y pourvoient,
Tous égaux devant les droits!



L'égalité, c'est maintenant !
De faire le pas il est temps,
Pour un vrai choix d'aimer,
Qui on veut, en toute liberté.



L'égalité, c'est maintenant!
Pour un droit évident,
À l'amour inconditionnel,
Dans une société fraternelle.



































































Christian BAILLY 
Tous droits réservés 
28/01/2013


lundi 20 mars 2017

Bombances

Monet - Le chêne de Bodner

Vivement le printemps, que l'on aille regarder les feuilles à l'envers,
À l’ombre des grands chênes, allongés, à moitié nus, à oublier l’hiver,
À écouter les oiseaux amoureux piailler de bonheur et se chamailler,
Alors j’aurai envie de toi, de tes tendres baisers et, de t’encanailler.

Vivement le printemps, que l'on aille regarder les feuilles à l'envers,
L’un et l’autre, du printemps, nous écouterons l’assourdissant concert,
La nature, habillée de belles espérances, cachera nos corps impudiques
Étendus sur un tapis de mousse vert tendre, pour un dessein onirique.

Cody FURGUSON - Natural state

Vivement le printemps, que l'on aille regarder les feuilles à l'envers,
Sentir les exhalaisons envoûtantes s’échapper du ventre de la terre
Soucieuse de renouveau, elle oubliera ses souffrances hivernales,
Avec elle, nos chairs amoureuses et ardentes partageront sa bacchanale.

Vivement le printemps, que l'on aille regarder les feuilles à l'envers,
Aux caresses de la brise, nous abandonnerons nos corps à découvert.
La nature, fécondée par un rayon de soleil, enfantera de mille et une vies.
À voir tant de sensuelles ivresses, nous succomberons à nos envies

Cody Furguson - Forest Primeval

Vivement le printemps, que l'on aille regarder les feuilles à l'envers,
À la pensée de cette agape, je brûle d'impatience de remettre le couvert,
De partager avec toi, cette effervescence qui s'écoule dans nos veines,
Cette frénésie et cette folie douce qui tous nous tiennent en haleine.

Vivement le printemps, que l'on aille regarder les feuilles à l'envers,
En grande pompe, nous ferons de somptueuses funérailles à l'hiver,
De la nature généreuse, nous partagerons les exubérantes réjouissances.
Dans ce bain de jouvence, Mon Ami, de l'amour, nous ferons bombance

Jö Graphik

Christian Bailly
Tous droits réservés
05/02/2013


lundi 13 mars 2017

Nuit ardente

Illustrations: Brent Marr
http://fineartamerica.com/profiles/brent-marr.html?tab=artwork


Enlacés, nos bras tendus vers Morphée,
Le sommeil nous emporte vers nos rêves.
Pour un moment, nos désirs font la trêve,
Laissent en paix nos chairs amourachées.

 

Contre moi, ton corps oublie sa flamme,
Pour à peine le temps d'un cessez-le-feu.
Déjà, il néglige de son dessein vertueux,
Les bonnes résolutions, sans états d'âme.


Dans mes reins, de ton enthousiaste ferveur,
Je sens bien son expression vigoureuse,
Me faire ses suppliques fougueuses.
Je consens pour toi à sortir de ma torpeur.

Je m'offre sans condition à tes faveurs,
Fier de susciter cette flamboyante passion.
De ton flambeau, je perçois ses inclinations.
Je t'abandonne le terrain sans frayeur.

 

Bientôt, de mon corps s'élèvent des désirs,
Dont tu percutes les derniers remparts.
Je reçois tes baisers ardents en faire-part,
De ta persévérance, je ne sais te dessaisir.

À ta mèche résolue, je dois l'embrasement
De mes entrailles, les voilà qui se consument,
Tandis que de ta virile artillerie, tu assumes
Un tir fourni, avec un réel empressement.

 

De cette ultime charge, nos chairs épuisées,
Plongent dans une stupeur silencieuse,
Faute de munitions, de nos voluptueuses
Aptitudes, nous voici arrivés aux taquets.

Enlacés, nos bras tendus vers Morphée,
Le sommeil nous emporte vers nos rêves.
Pour un moment, nos désirs font la trêve,
Laissent en paix nos chairs amourachées.


Christian Bailly
Tous droits réservés
29/01/2013